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GENERALITES

D’une façon générale la corrosion est la conséquence de l’oxydation du métal par un agent oxydant présent dans l’eau.

La corrosion est intimement imbriquée au métal qui la supporte, aussi une opération de désoxydation d’un réseau d’eau est toujours une opération de sauvetage délicate qui ne va pas sans risque.

LA CORROSION ELECTRO CHIMIQUE

La corrosion électrochimique est la plus fréquente. Elle se traduit par une dissolution du métal du fait de la formation de micro-piles à la surface, et selon le processus suivant:

A l’anode, le fer métal perd deux électrons et se dissout sous forme d’ions ferreux. Les électrons libres migrent vers la cathode et réagissent avec l’eau chargée d’oxygène, pour former des ions hydroxydes. Ceux-ci peuvent alors réagir avec les ions ferreux de l’anode pour former l’hydroxyde ferreux qui est à son tour oxydé en hydroxyde ferrique par l’oxygène dissous.

Il s’agit de corrosion par aération différentielle. La piqûre qui se forme à l’anode, sous le dépôt, se creuse peu à peu jusqu´au percement du métal. Toute formation de dépôt localisé (tartre non uniformément réparti, dépôt bactérien, etc…) entraîne ce phénomène dû à la corrosion par aération différentielle.

Les dépôts localisés peuvent alors réagir avec les ions ferreux de l’anode pour former l’hydroxyde ferreux qui est à son tour oxydé en hydroxyde ferrique par l’oxygène dissous.

L’hydroxyde ferrique forme un dépôt insoluble sous lequel il y a production continue d’ions ferreux qui diffusent vers l’interface métal/dépôt plus rapidement que l´oxygène ne peut traverser le dépôt. Il s’agit de corrosion par aération différentielle.

La piqûre qui se forme à l’anode, sous le dépôt, se creuse peu à peu jusqu’au percement du métal. Toute formation de dépôt localisé (tartre non uniformément réparti, dépôt bactérien, etc…) entraîne ce phénomène dû à la corrosion par aération différentielle.

LA CORROSION BIOLOGIQUE

La corrosion biologique est liée à la présence de certaines bactéries, qui accélèrent le processus existant, ou qui créent un terrain favorable. En effet, les algues, et les bactéries ont la propriété de piéger les matières en suspension dans l’eau en circulation et de former des magmas adhérant aux parois des installations thermiques en occasionnant des déperditions de transfert calorique.

Cette situation peut être le départ d’un développement de bactéries anaérobies à l’origine d’une corrosion bactérienne. Des dépôts de différentes natures peuvent aussi générer une corrosion importante de type aération différentielle.

Les bactéries jouent un rôle important dans le processus de corrosion. Le cycle de la corrosion biologique peut se résumer à l’interaction de trois types de bactéries. L’une est anaérobie, les deux autres sont aérobies. Les sulfato-réductrices sont anaérobies. Elles agissent en dépolarisant la cathode.

La corrosion provoquée par ces bactéries se matérialise par des piqûres localisées sous dépôt. Les sulfobactéries utilisent les sulfures pour leur métabolisme, emmagasinent le soufre et rejettent des ions sulfate sous forme d´acide sulfurique. Leur présence occasionne la formation de boues et la modification du pH du milieu. Les sulfobactéries sont aérobies.

Les ferrobactéries du genre " Gallionella " sont aérobies. Elles agissent en oxydant le fer ferreux avec formation d’un dépôt d’hydroxyde ferrique. Il s´ensuit une dissolution du fer métal.

LA CORROSION CHIMIQUE

La corrosion chimique est une dissolution de métal dans une solution acide. Ce type de corrosion met en jeu les mêmes processus électrochimiques que précédemment, mais provient d’une arrivée régulière ou accidentelle d’un composé acide ce qui entraîne une chute de PH et se manifeste par un état de corrosion grave.

NOS INTERVENTIONS

Selon les circuits concernés, les opérations de désoxydation sont plus ou moins difficiles à mettre en œuvre. En effet sur un circuit fermé un générateur ou un réseau industriel la mise en place d’une telle opération ne requiert pas de mesures particulières, hormis les précautions d’usage lors de la manipulation de produits dangereux et l’adoption des mesures règlementaires s’y rapportant.

Par contre sur un réseau d’eau sanitaire on l’on dénombre de nombreux cas d’oxydation des canalisations, il s’agit d’opérations extrêmement délicates.

L’intervention par elle-même ne présente pas de difficultés particulières mais la préparation en contrepartie impose des règles strictes.

Le procédé qui consiste à effectuer une désoxydation par circulation d’une solution acide de qualité alimentaire dans les canalisations corrodées est le seul qui donne des résultats acceptables à un coût qui permette au gestionnaire d’en retirer un intérêt financier et à l’utilisateur de retrouver une qualité d’eau correcte à un débit et une température convenable.

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